Plus de 50 personnes se sont réunies dans les locaux de la paroisse Saint-Etienne à Lausanne pour l’assemblée annuelle de KASA. Elles venaient de toute la Suisse, romande, italianophone et germanophone – telle Lucianne Stump de Lucerne, dont les centaines de lettres annuelles adressées à son vaste réseau suscitent des miracles permanents en faveur de nos familles à Gumri -. Mais aussi trois représentants d’ASFAR, association de la région lyonnaise qui nous soutient amicalement depuis 2008, ainsi que Pascal Maguesyan, écrivain-voyageur heureux de présenter son dernier récit Martin de Gumri, bouleversant témoignage sur l’ancien directeur de l’école bilingue no 10 de Gumri, publié sous l’égide de KASA pour marquer les 30 ans du tremblement de terre de 1988.
Tous se sont déclarés ravis de découvrir l’ampleur et la richesse du travail de KASA en Arménie, à un carrefour important de son histoire.
Histoire de KASA en Suisse certes, où le comité, présent au complet et reconduit pour une année, s’implique avec coeur en vue de défendre les valeurs de KASA, chercher des fonds et sensibiliser les Suisses à l’Arménie et à son tourisme.
Et en Arménie, dont quatre responsables sont venues spécialement partager leur vécu. Tatevik Baghdassarian, qui a repris avec maestria la direction de la fondation, Kariné Stepanian, qui gère avec enthousiasme le centre EspaceS, à commencer par les activités relatives à la formation civique des jeunes. Et Susanne Grigorian, jeune femme dynamique que nous voyons avec grande tristesse quitter son poste de coordinatrice à Gumri, heureusement remplacée par Astghik Nigolian, tout en la félicitant de son mariage avec Marcus Baghdassarian, Arménien de Zürich. Sans oublier Azniv, artisane de voyages inoubliables, que de nombreux touristes se disputaient ! Il appartenait à Véronique Girardet et Michel Menny du Conseil d’administration de relever la qualité du travail accompli en dépit d’un contexte mouvant.
Mais aussi histoire du pays tout entier, qui dans la foulée de la Révolution de Velours s’active à tracer démocratiquement sa route.
Histoires prometteuses, qui ont passionné les nombreux membres présents. Et qui se sont continuées durant le repas qui réunissait plus de 120 convives, incluant des paroissiens de Saint-Etienne, des amis et des convives heureux de se retrouver autour de mets orientaux. La journée s’est terminée vers quatre heures, après une table ronde fort vivante concernant l’Arménie en marche, au sein de laquelle KASA joue un rôle très dynamique !