Le 5 décembre 2017, Journée internationale des Volontaires, pour la première fois en Arménie l’organisation de jeunesse «Banque de volontaires arméniens» a initié la cérémonie de remise de prix «Meilleure volontaire de l’année», lors de laquelle Ovsanna Papikian a été reconnue «meilleure volontaire de l’année». Reconnaissance dont KASA aussi peut être fière, puisque c’est justement dans son centre de Gumri qu’Ovsanna a fait ses premiers pas dans le domaine du volontariat en 2014 (et son engagement s’y poursuit!).
«Lorsque j’ai postulé pour le tout premier projet de volontariat, j’étais en train de vivre une période difficile du point de vue psychologique: je venais de perdre mon emploi que je chérissais beaucoup, et je sentais que je devais changer quelque chose dans ma vie. C’est là que l’idée de faire du volontariat a germé; j’ai décidé de poser ma candidature, et c’est parti! À travers le volontariat, j’ai réussi à combler le vide que je sentais dans ma vie», confie Ovsanna.
La première expérience était tellement contagieuse qu’elle enchaînera de suite plusieurs engagements bénévoles, y compris dans d’autres structures. Animatrice de clubs dans le cadre du projet «Jeunes citoyens d’Arménie» de KASA, par la suite mentor dans le même projet, assistante et interprète du volontaire polonais Jakub dans le cadre du Projet socio-éducatif pour enfants et adolescents de la Fondation, membre des équipes de volontaires des fondations FAST – Foundation for Armenian Science and Technologie, IDeA, du mouvement social «Progrès», de l’ONG «Centre d’initiatives de jeunesse» de Gumri, de l’organisation de bienfaisance «Armenian Caritas»… et la liste n’en est pas encore exhaustive!
Qu’est-ce qui motive la future juriste et actuelle étudiante Ovsanna à continuer à faire du volontariat? «C’est une plate-forme qui me permet d’agir en faveur du développement de mon pays tout en avançant sur le chemin de mon développement personnel: j’acquiers de nouvelles compétences, m’enrichis de nouvelles expériences, découvre de nouvelles personnes et, pourquoi pas, prends simplement plaisir à ce que je fais», tient-elle à préciser en affirmant: «C’est une expérience vraiment transformatrice. C’est grâce au volontariat que j’ai pu devenir l’Ovsanna que l’on voit aujourd’hui: plus cultivée, plus ouverte et sociable, plus compatissante et bienveillante mais à la fois consciente et dotée de bon sens».
Qui plus est, c’est le volontariat qui a aidé Ovsanna à comprendre ses objectifs dans la vie, à se projeter dans l’avenir. Et son désir de se spécialiser dans le travail de jeunesse ne surprend point, compte tenu de sa riche expérience volontaire dans le domaine et son engouement pour le travail avec les jeunes/adolescents. «Surtout qu’un travail fait avec plaisir ne peut mener qu’au succès», est-elle convaincue.