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Projet socio-éducatif pour enfants et adolescents

Engagée à Gumri dès sa création, l’association KASA a rapidement été sensible aux besoins des enfants et des adolescents dans un contexte socio-économique désastreux. En effet, en raison notamment du tremblement de terre de 1988, de la chute du communisme, et du blocus économique consécutif au conflit avec l’Azerbaïdjan, les enfants grandissent dans un environnement social précaire, en manque de repères, de valeurs et de confiance en soi. De plus, les parents subissent une forte crise parentale, liée à la période particulièrement chaotique dans laquelle ils ont eux-mêmes grandi.

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Familles parrainées

Depuis 1997, KASA accompagne chaque année plus de 20 familles très démunies, essentiellement à Gumri.

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Les MOTIFS de précarité sont variées :

  • mort ou disparition du père (parti en Russie sans plus donner signe de vie)
  • maladie d’un des parents, voire des deux: séquelles du tremblement de terre, infirmité, accidents de travail vieillesse etc.
  • maladie ou infirmité d’un enfant: fièvre d’Erevan, épilepsie, anémie, etc.
  • perte du travail après 1991, liée à la fermeture des usines ou à des restructurations: beaucoup de professeurs, de comptables, d’ingénieurs se retrouvent sans emploi.
  • famille nombreuse, qui survit avec un montant inférieur au SMIG arménien d’environ 100 € / pers / mois.
  • logement en domiks– bidonvilles avec de fragiles parois en bois, du style de nos cabanes de jardin, par -30 º en hiver.

Le projet

  1. Répondre aux besoins de base
    KASA octroie aux familles parrainées un montant mensuel, en argent ou en vivres, ainsi que des aides ponctuelles (vêtements, chauffage, médicaments, écolage, logement).
  2. Accompagner la réinsertion humaine et socio-professionnelle des familles
    KASA encourage l’autonomisation des familles parrainées selon l’adage bien connu : apprendre à pêcher plutôt que donner du poisson. Cette assistance est fournie à plusieurs niveaux:
  • mise en place de programmes professionnels et para-professionnels, qui allient orientation et transmission de compétences (informatique, bureautique, coiffure, menuiserie, etc.).
  • proposition de services psycho- sociaux spécifiques en collaboration avec des professionnels de la Fondation psycho-sociale Arevamanuk (accompagnement social, suivi individualisé ou en groupe, école des parents).

    Les critères de sélection des familles à parrainer

    Chaque année, KASA parraine entre 20 et 25 familles, sélectionnées selon les critères suivants:
    situation de grande précarité (travail, logement) et pas d’autre aide
    un seul parent ou aucun (orphelins)
    présence d’enfants mineurs
    volonté de participer aux programmes de réinsertion
    respect de la philosophie participative de KASA.

Deux belles histoires

Christiné Zakaryan

Je suis mère de 3 enfants mineurs. Après avoir perdu mon mari, je me suis retrouvée dans une situation désespérée. En particulier j’avais de graves troubles de vue avec une forte probabilité de devenir aveugle, situation qui a empiré lors de la mort prématurée de mon mari : je ne voyais plus de lumière pour mon avenir ni pour celui de mes enfants.
J’ai décidé de réaliser le projet de mon mari: vendre la maison et déménager dans la capitale avec mes enfants, même si je n’avais guère d’espoir d’y trouver un logement, du travail et des conditions suffisantes pour survivre.Heureusement j’ai rencontré sur mon chemin la Fondation KASA, qui m’a redonné la force de vivre et de lutter que j’avais perdue après le décès de mon mari.
Grace à l’accompagnement de KASA et Arevamanuk j’ai compris qu’il était préférable de rester à Gumri, de continuer à vivre et à lutter pour le bien des enfants au lieu de marcher vers l’incertitude pour réaliser l’idée d’un homme qui est mort. Comme j’avais travaillé 6 ans dans une école en tant que professeur d’anglais, ils m’ont encouragée à retravailler, mais je n’ai pas réussi mon entretien d’embauche à cause de mes problèmes de vue. A ce moment très délicat ils ne m’ont pas laissé seule et m’ont proposé de me soutenir pour une opération. 5 mois plus tard j’ai recouvré ma vue à 80%.
J’ai retrouvé le goût de la vie, j’ai commencé à prendre soin de moi et de mes enfants.
Maintenant je donne des cours d’anglais chez moi à des écoliers, je tricote et vends mes travaux. Grâce à KASA j’ai commencé à me sentir heureuse, utile à la société et vraie mère de famille.

Tirouhi Petros

Ma famille et moi sommes rapatriés en tant que réfugiés. Nous vivons actuellement dans un appartement loué à Gumri. Je tiens à exprimer ma gratitude sincère à la Fondation KASA pour le soutien, l’aide alimentaire, la possibilité de participer aux cours gratuits, la chance offerte à mon fils de se former dans les camps TUMO et KASA, ainsi que pour l’accès gratuit à des services psychologiques.
Ainsi que pour l’occasion qui m’a été donnée d’apprendre à faire de la pâtisserie.
KASA a contribué à améliorer le moral de mon fils, ce qui qui me semblait impossible avant : ses tourments se sont adoucis et sa vision du monde a changé. En le voyant calme et paisible je me suis sentie heureuse, parce que la joie de mon fils est la mienne. Preuve en soit que non seulement KASA propose une aide financière, mais également un grand soutien psychologique et humain, qui nous permet de nous sentir protégés et utiles à la société.

Financement
Les familles sont soutenues grâce à des parrainages des amis de KASA et de Madame Lucianne Stump (Aesch/ Lucerne).
Nous cherchons de nouveaux parrainages, à hauteur de 50 CHF /40 € par mois, à régler à votre convenance (mensuel, trimestriel, semestriel, annuel).
Contactez-nous!

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INTÉGRATION DES RÉFUGIÉS PAR LE BIAIS DE FORMATION

Le projet consacré à l’intégration des réfugiés par le biais de formations a été créé au début de l’année 2014, grâce à l’appui financier du UNHCR de l’ONU.
Le but du projet est d’intégrer les réfugiés et autres personnes déplacées (ci-après « les bénéficiaires») au sein des projets éducatifs de la Fondation: voire, si requis, d’élaborer de nouveaux cours en tenant compte des besoins éducatifs des bénéficiaires.

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Insertion professionnelle des jeunes

Le projet vise à promouvoir l’employabilité des jeunes sur le marché du travail de la République d’Arménie.

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JEUNES CITOYENS D’ARMÉNIE

Le projet Jeunes Citoyens d’Arménie travaille avec des jeunes par le biais des clubs afin de développer l’ autonomie, la prise d’initiative et l’esprit critique, contribuant ainsi à l’émergence d’une société démocratique et participative en Arménie.

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Rencontre informative sur stages et études dans les pays francophones

Êtes-vous intéressés à un Volontariat International de la Francophonie ? À un stage dans un pays francophone ? À une bourse d’études dans une université francophone ?

L’équipe du projet de la Francophonie de KASA vous invite à une rencontre avec Ruzanna Ghalthaghchian, responsable du Campus Numérique de Yerevan. La rencontre aura lieu jeudi 17 décembre à 18h30, dans les locaux de KASA EspaceS, 29 rue Nalbandyan.

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L’art au secours de la pédagogie: Des enfants difficiles ou de mauvais éducateurs ?

KASA vous invite à la projection suivie d’un débat du film Les Choristes, de Christophe Barratier, samedi 19 décembre à 15h30 dans les locaux de KASA Gumri, 69 rue Chahoumian.

Sorti en 2004, ce film a remporté un immense succès. Sans doute parce qu’il parle sans angélisme ni concession d’un mode d’éducation heureusement supprimé en France, un système répressif, exercé en pensionnat.

Un hymne à une pédagogie humaniste, dont le ton, tantôt grave, tantôt plus léger, affirme que la transmission du savoir n’est pas le seul but de l’éducation, mais que celle-ci permet aussi de sortir de sa situation, d’accéder à l’art, à la beauté du monde et, tout simplement, à une vie digne.

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Urbanisation d’Erevan: rencontre à KASA

cde.am – Erevan est presque 3 fois plus verte que Paris, avec 13 m2 d’espaces verts par habitant contre un taux de 5 m2 hab. pour la capitale française (pour comparer, à Berlin, le taux est de 25 m2 hab. – voici les données qui ne manqueront sûrement pas d’étonner la majorité des Erevantsis qui pointent (pas vraiment à tort !) la diminution colossale de ces mêmes espaces à travers les années…

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Trois nations, une langue

cde.am – Il est tout à fait logique de choisir comme thème d’une rencontre un sujet qui s’insère d’une manière ou d’une autre dans le fil d’actualité du moment. Et même si ce n’est pas par un tel raisonnement que Maxence Smaniotto, responsable de la francophonie auprès de la fondation humanitaire suisse KASA, et Lusine Sargsyan, responsable du centre de ressources et de documentation de l’Alliance française d’Arménie, avaient été mus en préparant la soirée littéraire du 17 novembre 2015, c’est l’actualité, avec les attentats de Paris ayant ôté la vie d’au moins 129 personnes et bouleversé le monde entier, qui, sinistrement, est venue en quelque sorte à leur rencontre.

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Trois nations, une langue : Yasmina Khadra et Andreï Makine

Dans le cadre du projet de la Francophonie la Fondation Humanitaire Suisse KASA, en partenariat avec l’Alliance Française d’Arménie, vous invite à une rencontre sur la littérature française : Trois nations, une langue : Yasmina Khadra et Andreï Makine. La rencontre aura lieu mardi 17 novembre à 18h00 à la médiathèque de l’Alliance Française d’Arménie, 3 rue Moskovyan, ex université H.Acharyan, 3ème étage

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