Vendredi 20 octobre, l’Arménie a accueilli la première Foire aux outils éducatifs dans le pays et aussi, dans toute la région. L’événement était le fruit d’une collaboration entre la Fondation KASA, le Ministère arménien des Sports et de la Jeunesse, de SALTO-YOUTH EuroMed & Good Practices Resource Centre et SALTO EECA. Améliorer la qualité du travail de jeunesse et de l’éducation non-formelle en Arménie, en contribuant à la création et à la diffusion d’outils didactiques en langue arménienne: tel était le but recherché par l’initiative ayant réuni plus de 160 personnes, dont de nombreux acteurs locaux et internationaux du domaine, mais aussi des représentants de l’éducation formelle et des personnes intéressés par le travail de jeunesse.
Mais quelles sont, en fin de compte, la mission et l’importance du travail de jeunesse et de l’éducation non-formelle?
Le travail de jeunesse permet d’engager les jeunes dans les processus d’identification, ainsi que l’élaboration de solutions à leurs propres problèmes et besoins, en leur présentant de nombreuses possibilités de développement et en contribuant à leur croissance sur les plans individuel, social et éducatif. Le travailleur/la travailleuse de jeunesse est la personne qui, par son activité, contribue à cette croissance en développant le potentiel des jeunes et en les aidant à trouver leur place dans la société. Pour arriver à son but, il/elle se sert de plusieurs outils, dont notamment l’éducation non formelle.
Sur un tel fond, la Foire aux outils arménienne a permis non seulement de prendre connaissance du contexte général européen et du cadre d’action dans le domaine de la jeunesse (Programme Erasmus+), mais aussi de découvrir et de tester ensemble différents outils éducatifs créés et/ou utilisés en Arménie. Certains de ces outils sont d’ailleurs déjà accessibles sur le Portail d’outils éducatifs de SALTO, traduit récemment en arménien aussi, grâce aux efforts de KASA. Plate-forme très interactive, elle permet d’améliorer et d’enrichir constamment son contenu, en proposant des traductions et des adaptations aux outils présentés, en téléchargeant de nouveaux outils, dans sa langue nationale. Bref, un moyen très appréciable pour pouvoir atteindre des publics plus larges et non anglophones, mais aussi pour pouvoir traiter des sujets relevant de la réalité locale !
En attendant la seconde édition de la Foire nationale arménienne, un rapport récapitulant les résultats de la première Foire sera publié sous peu.