Travailler avec des jeunes en Arménie

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Le 18 décembre, à Erevan, et le 20 décembre, à Gumri, se sont déroulées les deux rendez-vous de la conférence « Travailler avec des jeunes en Arménie ». Maxence Smaniotto et Inglina Reymond, deux volontaires européens et de formation psychologique, sont venus nous parler de leur expérience avec des jeunes en Arménie.

Les deux conférences se sont déroulées de la manière suivante : dans un première temps, Inglina Reymond a présenté son travail avec des enfants et adolescents à Gumri, notamment au travers du projet qu’elle a mis en place : « Le village de nos marionnettes ».

Puis, Maxence Smaniotto a parlé de son expérience au sein du « Club francophone » afin de discuter de sa rencontre avec certaines particularités de la société arménienne. Pour finir, un débat riche et intéressant a suivit les deux présentations.

Le travail psychologique d’Inglina Reymond, présenté à l’aide de diapositives et de photos, a consisté en un processus de création en quatre temps, allant de l’individu au communautaire. Les enfants ont été amenés, à l’aide de matériels de récupération, à faire l’expérience de la création. Création d’une marionnette, de son identification, création d’une maison idéale, et enfin, création d’un village pour toutes ces marionnettes. Les enfants ont ainsi pu s’exprimer, au travers de leurs créations, en tant qu’individu faisant partie d’une communauté, d’un groupe.

L’expérience de Maxence Smaniotto, quant à lui, se base principalement sur la parole et la discussion avec des jeunes adultes et des adultes au sein du « Club francophone ». Ce club invite les participants à discuter et échanger autour d’un sujet donné, sujet souvent lié à la société, à la culture, à la tradition, à la communication interculturelle. En particulier, il a parlé d’une rencontre dans laquelle les participants ont discuté du rôle de la famille en Arménie et de la différente perception qu’ils ont à ce sujet : archaïque et contrôlant pour certains, en discussion et en voie de changement pour d’autres. Il a donc été souligné et discuté le rôle de l’individu au sein d’une société, celle arménienne, généralement plus traditionnelle, et les différences éventuelles avec une partie de la société européenne, où l’individualisme est plus encouragé.

Durant le débat qui s’en est suivit, les discussions avec le publique ont été riches et intéressantes, souvent rendues vivante par des anecdotes humoristiques liés à la surprise que surgissent naturellement lorsque deux (ou plusieurs) cultures se rencontre.