Sorti en 2004, ce film a remporté un immense succès. Sans doute parce qu’il parle sans angélisme ni concession d’un mode d’éducation heureusement supprimé en France, un système répressif, exercé en pensionnat.
Un hymne à une pédagogie humaniste, dont le ton, tantôt grave, tantôt plus léger, affirme que la transmission du savoir n’est pas le seul but de l’éducation, mais que celle-ci permet aussi de sortir de sa situation, d’accéder à l’art, à la beauté du monde et, tout simplement, à une vie digne.
Résumé:
L’histoire se déroule juste après la fin de la Seconde guerre mondiale. Clément Mathieu (interprété par Gérard Jugnot) prend ses fonctions de surveillant dans un pensionnat pour enfants « difficiles ». A la tête de cette institution, un directeur (interprété par François Berléand) aigri, sans aucune considération pour les enfants, adepte des châtiments corporels et traitant les élèves comme des délinquants, même quand ils sont loin de l’être.
Clément Mathieu est musicien amateur. Face à ce système répressif et inique, il va faire découvrir aux enfants le chant et constituer une chorale. Par la pédagogie et la musique il parvient à valoriser ces enfants et à leurs faire découvrir un autre aspect d’eux-mêmes. Il changera leur vie pour toujours.
Débat
Quelle éducation – pour quels enfants ? Aujourd’hui, la question de l’éducation est encore plus centrale que jamais dans toutes nos sociétés. Elle dépasse l’enseignement scolaire et interroge tous les acteurs sociaux. L’autorité familiale a évolué, le rapport même à l’autorité en général également. La question est donc bien aujourd’hui comment éduquer dans une société qui ne valorise plus que le consumérisme au détriment de l’ouverture à des valeurs, à la culture, à la pensée et à la réflexion.
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