Du 24 au 26 mars, les deux groupes d’animateurs du projet « Jeunes citoyens d’Arménie » de KASA se sont réunis à Gumri, dans le cadre de la formation traditionnelle prévue à mi-chemin des 11 mois du projet. Première occasion de l’édition 2016-2017 de se rencontrer, ce qui ne faisait qu’ajouter à l’enthousiasme des présents.
Travail en équipe, gestion et transformation des conflits, travail avec la diversité, participation citoyenne selon l’échelle de Roger Hart, etc : les thèmes abordés durant les 3 jours de formation avaient été choisis par les responsables du projet à la suite de l’évaluation des besoins et des souhaits des animateurs au bout de 7 mois de travail.
Cependant, la grande nouveauté de la rencontre, c’étaient les badges d’apprentissage, outils d’autoévaluation électroniques basés sur le développement de connaissances et de compétences précises dont les animateurs des clubs font preuve durant le projet.
« Durant les années précédentes, nous avions constaté la difficulté éprouvée par nos animateurs dès que nous leur demandions de parler de leurs acquis durant le projet en matière de savoir et de savoir-faire. Le système de badges vient justement les aider à se représenter et à formuler ce processus de développement de manière claire et structurée, en réunissant toutes ses composantes dans un même endroit.», note la responsable des « Jeunes citoyens » Kariné Stépanian. Ils auront d’ailleurs la possibilité de partager leurs acquis dans les médias sociaux, de les transformer en certificats ou d’insérer dans leurs C.V..
À l’heure actuelle, 25 badges sont proposés aux jeunes participants des « Jeunes citoyens » – comme, par exemple, le « Diplomate habile » accordé aux animateurs ayant développé des liens de coopération avec d’autres clubs du projet et des experts extérieurs -, sur la plateforme https://www.badgecraft.eu. Et tandis qu’ils sont en train de recevoir leurs premiers badges d’apprentissage tout en prenant plaisir au processus d’autoévaluation – et oui, c’est vraiment amusant ! -, les responsables les suivent avec attention : la création du système n’est que le début ; il faudra veiller à son amélioration régulière, pour les nouvelles générations d’animateurs qui viendront !