Coopération entre l’OIF et KASA : bases et continuité

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Lors du sommet de Kinshasa en 2012, l’Arménie est devenue à l’unanimité le 54e membre à part entière de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Depuis, un grand nombre de projets culturels, linguistiques, éducatifs et humanitaires sont mis en œuvre entre l’Arménie et l’OIF.

Depuis juin 2018, la Fondation Humanitaire Suisse KASA est devenue une institution accréditée par l’OIF en Arménie. En acquérant le statut de partenaire, KASA a obtenu le droit d’agir en tant que consultant et organisme expert dans des projets mis en œuvre dans un certain nombre de domaines au cœur des priorités de l’OIF.

Dans le cadre du 17e Sommet de la Francophonie tenu à Erevan du 7 au 12 octobre 2018, la Fondation KASA, étant déjà accréditée en tant qu’organisation francophone en Arménie, a eu l’opportunité de participer aux conférences, discussions et forums organisés dans le cadre du Sommet. À l’issue du Sommet, des commissions de travail suivants ont été constituées sur la base des missions prioritaires définies par l’OIF :

  • Commission de la langue, de la culture et de la diversité culturelle,
  • Commission des droits de l’homme et de la démocratie,
  • Commission de l’économie et du développement durable,
  • Commission de l’éducation et de la recherche.

La Fondation KASA est impliquée dans les travaux de la Commission de la langue, de la culture et de la diversité culturelle, qui est responsable de la promotion de la langue française et de la diversité culturelle, de l’appréciation du patrimoine national et du développement du dialogue interculturel.

En devenant partenaire officiel de l’OIF, les structures francophones de tous les États membres ont également la possibilité de collaborer et de mettre en œuvre des projets communs au bénéfice du développement durable et de la solidarité des États membres.

En octobre 2019, l’OIF a annoncé le lancement de son appel à propositions pour la formation « Stratégie plaidoyer et communication d’influence ». A l’issue du concours, 10 candidatures sur 45 ont été acceptées et les institutions ont eu la possibilité de participer à la formation. La candidature de KASA a également été acceptée et Anna Unupoghlian, responsable du programme de la Francophonie de KASA, s’est rendue à Paris pour participer à la formation. La formation avait pour objectif de donner les compétences nécessaires à la mise en place d’une campagne de plaidoyer en formant aux stratégies de communication et d’influence et de développer l’impact des organisations auprès des pouvoirs publics et des institutions internationales.

Suite aux quatre jours de formation et au travail à distance qui ont suivi, les organisations francophones des dix pays (France, Arménie, Togo, Bénin, Tchad, Belgique, Tunisie, Canada et Sénégal) ont élaboré un document visant à lever des fonds supplémentaires pour financer 9 projets humanitaires et de développement durable mis en œuvre par l’OIF. Le document sera envoyé à divers organismes publics et ministères pour mener à bien le processus de collecte de fonds.

La coopération entre l’OIF et KASA sera sans aucun doute continue, efficace et prometteuse.