Le 13 décembre, une nouvelle initiative a démarré au centre « Espaces »: la « Bibliothèque vivante », proposée et portée par Mérie Mamian, animatrice du club d’anglais des « Jeunes citoyens d’Arménie ». Étrange, le mot « vivante » ? C’est qu’ici, les livres à emprunter sont en réalité des personnes ; pour les « lire », vous écoutez leur histoire, pour les comprendre mieux, vous pouvez poser des questions.
Le thème de cette première rencontre était drôle et intrigant, et le choix des « livres » très varié : 6 jeunes venus d’Allemagne, de Croatie, de France, de Pologne et de Turquie qui font actuellement leur Service volontaire européen (SVE) à Erevan étaient là pour parler avec leurs « lecteurs », le temps d’un quart d’heure, de « Marshrutka, khash, lavash » – titre choisi par les « livres »-mêmes -, autrement dit de leur expérience en Arménie en tant que étranger, des différences culturelles, des aventures vécues dans ce cadre.
Le format étant nouveau pour tous les participants, la soirée a rencontré un joli succès. Il s’agit fait d’un concept né à Copenhague, en 2000, dans le cadre du festival Roskilde qui s’est par la suite répandu à travers le monde. La « Bibliothèque vivante » se représente comme un défi particulier jeté aux stéréotypes présents dans la société et un moyen de les casser à travers un dialogue interculturel sain.
Poursuivant le même but, l’initiative née à « Espaces » s’inscrit dans une logique de long-terme: nos soirées de « lecture » interculturelle auront lieu deux fois par mois, avec des thématiques et des « livres » à chaque fois différents.