Le 20 juin est célébré à travers le monde comme Journée mondiale des réfugiés. À cette occasion, des volontaires et des familles bénéficiaires du projet « Accueillir une famille », principalement des Syriens d’origine arménienne ayant quitté le pays à cause de la guerre civile qui perdure, avaient concocté un petit événement en hommage aux personnes déplacées et en témoignage de reconnaissance envers les locaux ayant su être à leurs côtés. En plus des participants du projet, plusieurs représentants de nos structures partenaires avaient répondu présent au rendez-vous donné le 21 juin, au centre The Loft d’Erevan.
La Journée mondiale des réfugiés ayant coïncidé avec la fin de la 7e édition d’« Accueillir une famille » – chiffre qui souligne bien sa pertinence -, l’événement est devenu l’occasion de faire le bilan du projet. Celui-ci a été présenté à travers des sketches, une petite vidéo parlant du projet, des types de soutien et d’accompagnement fournis par les volontaires aux personnes déplacées récemment arrivées dans le pays, donc ignorant généralement tout de l’organisation de l’État arménien, de la culture et des mœurs locaux. A côté des difficultés rencontrées sur leur chemin, des récits de réussite ou des incidents intéressants ont aussi été mis en avant comme, pour ne citer qu’un exemple, ce jeu de hasard qui avait associé dans le cadre du projet les enfants de deux anciens amis ayant emprunté des chemins différents dans la vie, l’un en tant que volontaire, l’autre, famille déplacée. Les enfants accompagnant leurs familles à l’événement ne sont pas restés à l’écart non plus, interprétant pour les présents une douce chanson arménienne sur l’Arménie.
« Le volontariat permet de se sentir être humain au sens plein du mot, c’est pour cela que j’ai voulu devenir volontaire du projet et être utile dans la mesure de mes capacités. En plus, j’ai acquis une très bonne famille avec qui on garde le contact même après la fin des trois mois du projet », a confié Hayarpi, volontaire présent à l’événement. « Le projet nous a aidé à aborder les locaux plus facilement. Notre volontaire, Gohar, était une fille très bien. Avec son aide, nous avons pu résoudre beaucoup de problèmes, par exemple nous avons obtenus des passeports arméniens. En plus, le projet a offert l’occasion de découvrir l’Arménie, d’essayer de la connaître. C’était vraiment très réussi ! », a témoigné d’autre part Choghig, déplacée syrienne d’origine arménienne.
* L’événement s’inscrivait dans la série d’initiatives lancée par UNHCR à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés sous la devise « We stand together with Refugees ».