Martin Boissel et Hicham Zohri sont des volontaires du Corps Européen de Solidarité, venus de France qui accomplissent leurs missions en Arménie depuis 2023. Ils travaillent au sein de la Fondation KASA et ils sont également les volontaires de l’Union des Volontaires Arméniens (Armenian Volunteer Corps).
MARTIN BOISSEL
« Salut ! Moi, c’est Martin. Je viens de France et plus précisément de Bretagne, la région la plus occidentale de France métropolitaine (ça ressemble un peu à l’Irlande avec un tout petit plus de soleil). Que puis-je bien raconter à propos de moi ? Eh bien, tout d’abord, j’ai cette manie de développer des obsessions pour toutes sortes de sujets, comme un enfant qui se fascine pour les dinosaures pendant une semaine, puis pour les voitures la suivante. Eh bien, moi c’est pareil… sauf que je suis adulte (officiellement en tout cas). Par exemple, à l’université, je suis passé de l’étude de la photosynthèse chez les plantes, à l’histoire des pays anglophones puis à la traduction technique. Il y a tant à apprendre et je ne peux tout simplement pas me limiter à une seule chose. Cela est aussi vrai pour mes hobbies : j’aime la photographie, jouer du piano, étudier un milliard de langues, faire du vélo, cuisiner, lire, regarder des séries… Trop de choses à faire pour une seule vie ! Cette curiosité et cette soif de connaissances m’ont poussé à chercher sans cesse quelque chose de nouveau et différent, ce qui m’a amené à travailler dans différents domaines et pays. Ce n’est pas étonnant donc, qu’en découvrant l’offre du service civique européen de KASA en Arménie, je n’ai pas hésité très longtemps avant de candidater. Non seulement les missions et les valeurs de cette organisation me correspondaient, mais en plus, l’idée de découvrir l’Arménie, un pays dont je savais si peu, m’a tout de suite plu. Je ne pouvais tout simplement pas laisser passer cette chance. Et me voilà donc volontaire dans les bureaux de KASA, dans la belle ville d’Erevan ! Mes tâches principales ici comprennent : prendre des photos lors d’événements, trainings et réunions, éditer ces photos, écrire des articles, enseigner le français et traduire des documents si besoin. Je suis ravi de mes missions, car je peux à la fois développer mes compétences en photographie, mais aussi en langues. Jusque là, je passe du très bon temps ici. J’ai rencontré des personnes géniales, d’Arménie et d’ailleurs, j’ai pu goûter à de nombreuses spécialités de la région et j’ai aussi commencé à apprendre l’arménien ! Cela fait déjà trois mois que je suis arrivé et j’ai hâte de voir ce que l’Arménie a de plus à offrir ! »