mort ou disparition du père (parti en Russie sans plus donner signe de vie)
maladie d’un des parents, voire des deux: séquelles du tremblement de terre, infirmité, accidents de travail vieillesse etc.
maladie ou infirmité d’un enfant: fièvre d’Erevan, épilepsie, anémie, etc.
perte du travail après 1991, liée à la fermeture des usines ou à des restructurations: beaucoup de professeurs, de comptables, d’ingénieurs se retrouvent sans emploi.
famille nombreuse, qui survit avec un montant inférieur au SMIG arménien d’environ 100 € / pers / mois.
logement en domiks– bidonvilles avec de fragiles parois en bois, du style de nos cabanes de jardin, par -30 º en hiver.
Le projet
Répondre aux besoins de base
KASA octroie aux familles parrainées un montant mensuel, en argent ou en vivres, ainsi que des aides ponctuelles (vêtements, chauffage, médicaments, écolage, logement).
Accompagner la réinsertion humaine et socio-professionnelle des familles KASA encourage l’autonomisation des familles parrainées selon l’adage bien connu : apprendre à pêcher plutôt que donner du poisson. Cette assistance est fournie à plusieurs niveaux:
mise en place de programmes professionnels et para-professionnels, qui allient orientation et transmission de compétences (informatique, bureautique, coiffure, menuiserie, etc.).
proposition de services psycho- sociaux spécifiques en collaboration avec des professionnels de la Fondation psycho-sociale Arevamanuk (accompagnement social, suivi individualisé ou en groupe, école des parents).
Les critères de sélection des familles à parrainer
Chaque année, KASA parraine entre 20 et 25 familles, sélectionnées selon les critères suivants:
situation de grande précarité (travail, logement) et pas d’autre aide
un seul parent ou aucun (orphelins)
présence d’enfants mineurs
volonté de participer aux programmes de réinsertion
respect de la philosophie participative de KASA.
Deux belles histoires
Christiné Zakaryan
Je suis mère de 3 enfants mineurs. Après avoir perdu mon mari, je me suis retrouvée dans une situation désespérée. En particulier j’avais de graves troubles de vue avec une forte probabilité de devenir aveugle, situation qui a empiré lors de la mort prématurée de mon mari : je ne voyais plus de lumière pour mon avenir ni pour celui de mes enfants.
J’ai décidé de réaliser le projet de mon mari: vendre la maison et déménager dans la capitale avec mes enfants, même si je n’avais guère d’espoir d’y trouver un logement, du travail et des conditions suffisantes pour survivre.Heureusement j’ai rencontré sur mon chemin la Fondation KASA, qui m’a redonné la force de vivre et de lutter que j’avais perdue après le décès de mon mari.
Grace à l’accompagnement de KASA et Arevamanuk j’ai compris qu’il était préférable de rester à Gumri, de continuer à vivre et à lutter pour le bien des enfants au lieu de marcher vers l’incertitude pour réaliser l’idée d’un homme qui est mort. Comme j’avais travaillé 6 ans dans une école en tant que professeur d’anglais, ils m’ont encouragée à retravailler, mais je n’ai pas réussi mon entretien d’embauche à cause de mes problèmes de vue. A ce moment très délicat ils ne m’ont pas laissé seule et m’ont proposé de me soutenir pour une opération. 5 mois plus tard j’ai recouvré ma vue à 80%.
J’ai retrouvé le goût de la vie, j’ai commencé à prendre soin de moi et de mes enfants.
Maintenant je donne des cours d’anglais chez moi à des écoliers, je tricote et vends mes travaux. Grâce à KASA j’ai commencé à me sentir heureuse, utile à la société et vraie mère de famille.
Tirouhi Petros
Ma famille et moi sommes rapatriés en tant que réfugiés. Nous vivons actuellement dans un appartement loué à Gumri. Je tiens à exprimer ma gratitude sincère à la Fondation KASA pour le soutien, l’aide alimentaire, la possibilité de participer aux cours gratuits, la chance offerte à mon fils de se former dans les camps TUMO et KASA, ainsi que pour l’accès gratuit à des services psychologiques.
Ainsi que pour l’occasion qui m’a été donnée d’apprendre à faire de la pâtisserie.
KASA a contribué à améliorer le moral de mon fils, ce qui qui me semblait impossible avant : ses tourments se sont adoucis et sa vision du monde a changé. En le voyant calme et paisible je me suis sentie heureuse, parce que la joie de mon fils est la mienne. Preuve en soit que non seulement KASA propose une aide financière, mais également un grand soutien psychologique et humain, qui nous permet de nous sentir protégés et utiles à la société.
Financement Les familles sont soutenues grâce à des parrainages des amis de KASA et de Madame Lucianne Stump (Aesch/ Lucerne).
Nous cherchons de nouveaux parrainages, à hauteur de 50 CHF /40 € par mois, à régler à votre convenance (mensuel, trimestriel, semestriel, annuel).
Contactez-nous!
Familles parrainées
Depuis 1997, KASA accompagne chaque année plus de 20 familles très démunies, essentiellement à Gumri.
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Les MOTIFS de précarité sont variées :
Le projet
KASA octroie aux familles parrainées un montant mensuel, en argent ou en vivres, ainsi que des aides ponctuelles (vêtements, chauffage, médicaments, écolage, logement).
KASA encourage l’autonomisation des familles parrainées selon l’adage bien connu : apprendre à pêcher plutôt que donner du poisson. Cette assistance est fournie à plusieurs niveaux:
Les critères de sélection des familles à parrainer
Chaque année, KASA parraine entre 20 et 25 familles, sélectionnées selon les critères suivants:
situation de grande précarité (travail, logement) et pas d’autre aide
un seul parent ou aucun (orphelins)
présence d’enfants mineurs
volonté de participer aux programmes de réinsertion
respect de la philosophie participative de KASA.
Deux belles histoires
Christiné Zakaryan
Je suis mère de 3 enfants mineurs. Après avoir perdu mon mari, je me suis retrouvée dans une situation désespérée. En particulier j’avais de graves troubles de vue avec une forte probabilité de devenir aveugle, situation qui a empiré lors de la mort prématurée de mon mari : je ne voyais plus de lumière pour mon avenir ni pour celui de mes enfants.
J’ai décidé de réaliser le projet de mon mari: vendre la maison et déménager dans la capitale avec mes enfants, même si je n’avais guère d’espoir d’y trouver un logement, du travail et des conditions suffisantes pour survivre.Heureusement j’ai rencontré sur mon chemin la Fondation KASA, qui m’a redonné la force de vivre et de lutter que j’avais perdue après le décès de mon mari.
Grace à l’accompagnement de KASA et Arevamanuk j’ai compris qu’il était préférable de rester à Gumri, de continuer à vivre et à lutter pour le bien des enfants au lieu de marcher vers l’incertitude pour réaliser l’idée d’un homme qui est mort. Comme j’avais travaillé 6 ans dans une école en tant que professeur d’anglais, ils m’ont encouragée à retravailler, mais je n’ai pas réussi mon entretien d’embauche à cause de mes problèmes de vue. A ce moment très délicat ils ne m’ont pas laissé seule et m’ont proposé de me soutenir pour une opération. 5 mois plus tard j’ai recouvré ma vue à 80%.
J’ai retrouvé le goût de la vie, j’ai commencé à prendre soin de moi et de mes enfants.
Maintenant je donne des cours d’anglais chez moi à des écoliers, je tricote et vends mes travaux. Grâce à KASA j’ai commencé à me sentir heureuse, utile à la société et vraie mère de famille.
Tirouhi Petros
Ma famille et moi sommes rapatriés en tant que réfugiés. Nous vivons actuellement dans un appartement loué à Gumri. Je tiens à exprimer ma gratitude sincère à la Fondation KASA pour le soutien, l’aide alimentaire, la possibilité de participer aux cours gratuits, la chance offerte à mon fils de se former dans les camps TUMO et KASA, ainsi que pour l’accès gratuit à des services psychologiques.
Ainsi que pour l’occasion qui m’a été donnée d’apprendre à faire de la pâtisserie.
KASA a contribué à améliorer le moral de mon fils, ce qui qui me semblait impossible avant : ses tourments se sont adoucis et sa vision du monde a changé. En le voyant calme et paisible je me suis sentie heureuse, parce que la joie de mon fils est la mienne. Preuve en soit que non seulement KASA propose une aide financière, mais également un grand soutien psychologique et humain, qui nous permet de nous sentir protégés et utiles à la société.
Financement
Les familles sont soutenues grâce à des parrainages des amis de KASA et de Madame Lucianne Stump (Aesch/ Lucerne).
Nous cherchons de nouveaux parrainages, à hauteur de 50 CHF /40 € par mois, à régler à votre convenance (mensuel, trimestriel, semestriel, annuel).
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